mardi 19 août 2014

Tatou tronqué

Chlamyphorus-truncatus (1)
Le Chlamydophore tronqué possède une carapace rose pâle articulée faite de 23 à 25 rangées de plaques osseuses fichées dans sa peau et couvertes d'un épiderme corné. Son ventre est recouvert de longs poils (il a également des poils sous sa carapace). Son pelage est blanc, doux et soyeux. Ses yeux sont très petits et il n'a pas de pavillon auditif. Le tatou nain d'Argentine est équipé de griffes puissantes et d'une queue en forme de spatule de 2 ou 3cm. Il est long de 12 à 15cm et pèse plus ou moins 120 g. Il est le plus petit représentant de l'ordre des Cingulatas. Le tatou nain creuse la terre très rapidement et s'enfouit si on l'inquiète. Il creuse le sol de ses pattes antérieures, en appui sur ses membres postérieurs et sa queue rigide. Les membres sont tous terminé par 5 griffes. Il vit dans des galeries et émerge de son gîte au crépuscule pour se nourrir. Le chlamydophore tronqué s'est révélé difficile à élever en captivité, et l'on ignore tout de sa reproduction.

Moucherolle royal

Moucherolle-royalLe Moucherolle royal ou Porte-éventail roi (Onychorhynchus coronatus), de la famille des Tityridae, est une espèce demoucherolle, un oiseau des sous-bois difficile à observer. Il vit à proximité des criques et des rivières dans les forêts tropicales d'Amérique du Sud. Les mâles ouvrent leur crête, d'un rouge magnifique, pour effrayer les prédateurs, mais aussi pour attirer l'attention des femelles pendant la saison des amours. Lorsque ce bel ornement est fermé, le moucherolle n'attire pas particulièrement l'attention, car le reste de son plumage lui permet de rester camouflé.Moucherolle-royal

Loup à crinière

Présentation[modifier | modifier le code]

Chrysocyon brachyurus2.jpg
  • Distribution : il vit en Amérique du Sud (sud du Brésil, Paraguay, nord de l'Argentine, Bolivie).
  • Habitat : prairies et forêts broussailleuses.
  • Dimensions : Longueur du corps de 120 cm à 130 cm pour une hauteur au garrot de 75 à 90 cm. Sa queue est d'une longueur de 28 à 45 cm et son poids varie de 20 à 25 kg. Pas de variation géographique ni de dimorphisme sexuel.
  • Pelage : roux chamois, avec des "chaussettes" noires, museau et crinière noirs, dessous du menton blanc, de même que l'intérieur des oreilles et le bout de la queue. Les nouveau-nés sont noirs, avec l'extrémité de la queue blanche.
  • Gestation : environ 65 jours.
  • Longévité : inconnue dans la nature (12 à 15 ans en captivité).
Le loup à crinière est perché sur de grandes pattes. Ses repas sont composés d'environ 50 % de fruits. Il complète cela avec des petits rongeurs, des insectes ou des oiseaux. Il chasse toujours en solitaire. Les causes de son extinction sont connues[Par qui ?] : collision avec les voitures, maladies transmises par les chiens, tirs de fermier (mais il ne s'attaque pratiquement jamais aux animaux domestiques)[réf. nécessaire]. Les loups à crinière ne seraient plus, de nos jours, que deux mille à vivre à l'état sauvage[réf. nécessaire].

Description[modifier | modifier le code]

Le loup à crinière doit surtout son nom à la présence d'une longue et abondante toison noire sur son encolure et sur ses épaules. Par ailleurs, son allure et son aspect de loup, bien qu'il puisse d'ailleurs aussi ressembler à un renard à longues pattes, conforte cette appellation. Sa queue est relativement courte, les oreilles sont redressées, et le pelage — de texture plus souple que chez les autres canidés — ne comporte pas de sous-poil.
Les longues pattes fines du loup à crinière sont adaptées à son milieu de vie, essentiellement constitué par de hautes herbes : lecerrado. Malgré son apparence, ce n'est pas un coureur rapide. Mais ses grandes oreilles lui permettent de détecter les petites proies dont il se nourrit2.

Alimentation[modifier | modifier le code]

Le loup à crinière se révèle être un chasseur opportuniste, s'attaquant à des proies allant des petits vertébrés jusqu'au paca. Ses proies les plus habituelles sont les lapins, les petits rongeurs, les oiseaux et les tatous, et plus rarement des reptiles, des insectes voire des poissons. Il consomme également en part importante (jusqu'à la moitié de son alimentation) des fruits de saison, dontcertains[Lesquels ?] disposeraient de propriétés thérapeutiques[réf. nécessaire] contre des vers parasites fréquents chez l'animal. Le loup à crinière effectue ses quêtes de nourriture, seul et surtout la nuit. Il peut aussi le faire durant la journée, dans des zones à l'écart des humains. Il vit en meute de 10 à 15 individus.

Comportement social[modifier | modifier le code]

Le loup à crinière se reproduit généralement à partir de l'âge de 2 ans, bien qu'il puisse atteindre sa maturité sexuelle lors de sa première année. Les femelles ont une portée par an, entre juin et septembre. Les loups à crinière s'installent dans des terriers aménagés sous un couvert suffisant. On ignore le rôle des mâles dans l'éducation des jeunes chez les individus vivant en liberté, mais en captivité, on a remarqué qu'ils les nourrissaient par régurgitation. Les couples semblent être monogames[réf. nécessaire], vivant dans des territoires d'un ordre de 30 km2, d'après une étude[Laquelle ?] menée sur deux couples

Okapi

Caractéristiques physiques[modifier | modifier le code]

okapiL’okapi mesure environ 1,80 m au garrot et pèse au maximum 200 à 230 kg. Sa morphologie est relativement proche de celle de la girafe : son corps est court et massif, ses pattes arrières sont plus courtes que les antérieures (ce qui lui donne l'allure qu’il a sa croupe plus basse que ses épaules) et il possède une colonne vertébrale sur un axe oblique. Toutefois son cou est moins long et plus épais que celui de la girafe. Le mâle porte des ossicônes, sortes de petites cornes osseuses recouvertes de peau qui se développent entre 1 et 5 ans. Ses oreilles sont larges et particulièrement mobiles. Sa langue préhensile est noire et mesure entre30 et 50 cm de long : avec elle, il peut saisir sa nourriture mais aussi nettoyer toutes les parties de son corps, y compris ses oreilles.
Son pelage court est d’un brun chocolat sur le corps avec des zébrures noires et blanches sur les pattes et l’arrière train. La tête est marquée d’une tache blanche au niveau de la joue.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les pygmées de l’actuelle République démocratique du Congo connaissaient depuis longtemps l’okapi qu’ils prenaient parfois au piège dans des trous camouflés. Ils l’appelaient o’api. En 1890, le journaliste Henry Morton Stanley (1841-1904) venu à la rencontre des pygmées rapporte l’existence d’une sorte d’âne-zèbre broutant des feuilles. Sir Harry Hamilton Johnston (1858-1927), futur gouverneur de l’Ouganda, curieux de cet animal étrange, partit en 1899 à sa recherche et le baptisa Equus johnstoni, pensant qu’il s’agissait d’une nouvelle espèce de zèbre (du genre Equus). En 1901, il réussit à se procurer la peau entière d’un okapi ainsi que deux crânes. Leur étude révéla qu’il ne s’agissait pas d’un zèbre mais d’une espèce d'un nouveau genre et on changea son nom en Okapia johnstoni.

Alimentation[modifier | modifier le code]

L’okapi se nourrit de feuilles, de divers végétaux différents (dont l’euphorbe, particulièrement toxique pour l’homme), de bourgeons, de branches tendres, de fruits, de champignons et de fougères. Il cueille sa nourriture à l’aide de sa langue et de ses lèvres préhensiles. Il comble ses besoins en minéraux en mangeant de l’argile sulfureuse qu’il trouve près des rivières ou desgraminées poussant sur des sols hautement minéralisés.

Habitat[modifier | modifier le code]

L’okapi est un animal discret et solitaire qui ne fréquente ses pairs qu’au moment de la reproduction. On compte généralement deux individus au km². Sédentaire, il vit sur un territoire qu’il marque par des dépôts d’urine et des sécrétions issues de glandes situées entre ses doigts. Il emprunte toujours les mêmes pistes de passage qu’il a ainsi marquées. C’est un animal essentiellement nocturne dont le principal prédateur est le léopard. Ses oreilles très grandes lui permettent d'entendre le moindre bruit en cas d'attaque.

Reproduction[modifier | modifier le code]

La saison des amours a lieu de mai à juillet. La femelle, qui a déjà signalé sa piste par ses sécrétions odoriférantes, guide le mâle à travers la forêt dense en émettant des appels ressemblant à des toussotements. Il peut y avoir des affrontements entre les mâles convoitant une même femelle. Les deux membres du couple se rejoignent finalement dans une courte parade nuptiale faite de fuites et d’esquives puis s’accouplent. Après une gestation de 15 mois environ, elle donne naissance à un petit d’environ75 cm au garrot et pesant environ 20 kg. Celui-ci suit sa mère pendant quelques jours jusqu’à trouver un fourré où se cacher. Il y reste la plupart de son temps jusqu’à atteindre l’âge de deux mois, à partir duquel il suit sa mère dans ses déplacements. Lesevrage a lieu entre 6 et 10 mois.

Une espèce menacée[modifier | modifier le code]

L’okapi figure sur la liste rouge des espèces menacées de l’UICN. En effet, son habitat est de plus en plus restreint. Même à l’intérieur de la réserve, l’okapi est victime dubraconnage, surtout dans le parc national de Virunga. Leur population est estimée de 10 000 à 35 000 individus et la tendance est à la baisse. Cet animal est protégé depuis 19331. L'espèce est en danger depuis décembre 2013.

La vie en captivité[modifier | modifier le code]

La survie de l’okapi dépend aussi des zoos où il peut vivre et se reproduire en sécurité. Toutefois, son acclimatation à la vie en captivité a été difficile. Le premier spécimen ramené en Europe fut donné au zoo d'Anvers en 1918 mais ne survécut que 50 jours. Jusqu’en 1940, toutes les tentatives d’acclimatation de l’okapi en zoo furent des échecs hormis à Anvers où un individu vécut 15 ans à partir de 1928. La première naissance en captivité eut lieu à Anvers en 1954 mais le petit ne vécut qu’une journée. D’autres naissances eurent lieu dans divers zoos mais les petits ne survivaient jamais longtemps. En 1957 eut lieu la première naissance viable, au Zoo de Vincennes.

Saïga

saiga-antilope (1)
Le saïga est la seule antilope eurasiatique. Sur la base de preuves et d'indices archéologiques et paléontologiques, on suppose qu'elle vivait autrefois dans les milieux ouverts (non boisés) des régions vallonnées d'une grande partie de l'Europe et de l'Asie. On ne la trouve plus guère que dans les steppes sèches et les déserts semi-arides de l'Asie centrale, où elle est menacée de disparition.
Cet animal est reconnaissable à un museau long et très arqué, descendant sur la bouche et donnant l'aspect d'une courte trompe.
Saïga est un mot russe qui veut dire « antilope ».

Principales caractéristiques[modifier | modifier le code]

  • longueur du corps : 108 à 146 cm
  • longueur des cornes : environ 30 cm
  • hauteur au garrot : 60 à 80 cm
  • poids adulte : 21 à 51 kg
Les cornes, relativement droites en vue latérale, dessinent un léger S en vue frontale ; elles sont annelées. Seul le mâle en est pourvu. Leurs poils est court et fin et de couleur blond roux à miel durant la belle saison, elles ont une fourrure blanche en hiver. Elles muent aux printemps.

Physiologie[modifier | modifier le code]

  • maturité sexuelle : 8 mois pour les femelles, 20 mois pour les mâles
  • la durée de la période d'accouplement est très courte : 2 semaines tout juste
  • gestation : 140 jours
  • nombre de jeunes / portée : 2 petits naissant au mois de mai environ
  • nombre de portées / an : 1
  • longévité : on détermine l'âge d'un mâle à la taille de ses cornes, 7 à 10 cm à 1 an, puis la courbe commence vers 2 ans
  • vitesse : extrêmement rapide ; cette petite antilope fait partie des plus rapides, elle peut courir à 40 km/h en endurance sur plusieurs kilomètres et accélérer à 80 km/h1 en vitesse moyenne sur 800 mètres avec des pointes à plus de 100 km/h sur de très courtes distances.
  • sens : elle est dotée d'une très bonne vue, et d'un bon odorat, qui avec sa vélocité la mettent à l'abri de nombreux prédateurs.

La Crevette-mante

Les yeux[modifier | modifier le code]

La crevette-mante possède une des meilleures visions connues1 : ces crustacés ont un système visuel des plus, si ce n'est le plus, sophistiqué de tout le règne animal2.
  • Leurs yeux bougent en pivotant indépendamment l'un de l'autre sur une amplitude permettant de lui offrir une vision de 360°.
  • Chaque œil est composé de 3 sections, chacune ayant une pseudo-pupille indépendante. Leurs fonctions étant similaires auxpupilles humaines, elles lui permettent de réaliser une triangulation de l'objet visualisé, et de connaitre avec précision sa distance et sa profondeur, en n'utilisant qu'un seul œil : leur cornée en 3 bandes donne à chaque œil une visiontridimensionnelle, en relief.
  • Leurs yeux sont également particulièrement développés pour voir la lumière polarisée sous ses deux formes, linéaire et circulaire, et peut la convertir d'une forme à l'autre (c'est le principe du DVD)[réf. nécessaire].
  • Leur capacité à voir les couleurs est tout à fait exceptionnelle :
    • Chaque œil dispose d'au moins une douzaine de photopigments (contre 3 pour l'œil humain, et 4 pour les oiseaux)3.
    • De plus, ces crustacés possèdent 3 capteurs différents de lumière ultraviolette, et peuvent voir jusqu'à une longueur d'onde de 300 nm.
    • Certaines espèces ont jusqu'à 16 photopigments, qui peuvent être rangés en 4 classes (leur sensibilité spectrale respective est encore accrue par des filtres colorés dans les rétines) : 12 d'entre eux analysent les couleurs dans les différentes longueurs d'onde (y compris 4 d'entre eux dans l'ultraviolet) et 4 autres pour la lumière polarisée.
  • Enfin, cet animal peut facilement détecter la lumière fluorescente4.
L'information visuelle provenant de la rétine semble être transformée en nombreux trains de signaux parallèles menant dans le système nerveux central, réduisant considérablement la complexité de l'analyse des signaux3.
Les yeux d'une Squille multicolore.

La frappe[modifier | modifier le code]

Les crevettes-mantes peuvent avoir deux types de pattes avant : des pattes ravisseuses, semblables à celles des mantes religieuses, pourvue de piquants effilés destinés à transpercer des proies au corps mou, ou des pattes frappeuses, terminées en solides massues calcaires conçues pour frapper et briser les coquilles.
Les espèces « frappeuses » comptent parmi les animaux les plus rapides du règne animal : leur frappe délivre une puissance équivalente à près de 100 kg sur une surface très réduite, ce qui équivaut à une puissance proche de celle d'une balle de pistolet3. Ces coups sont tellement rapides qu'ils provoquent des bulles de cavitation, dont l'implosion provoque une seconde onde de choc. Cette force de frappe permet aux crevettes-mantes de briser facilement les coquilles les plus dures et d'atteindre ainsi leur nourriture (bivalvesgastéropodesarthropodes...), mais aussi de se défendre contre d'éventuelles menaces3. Il a déjà été rapporté (dans de rares cas toutefois) que ces crevettes sont capables de briser les fenêtres d'aquarium grâce à ce coup.

Hemicentetes semispinosus

C'est un animal au corps massif qui mesure de 16 à 19 cm de long. Il est sensiblement plus gros que l'autre espèce du genre avec une masse comprise entre 125 et 280 g. La queue est presque inexistante et les pattes sont courtes. Le pelage noir, rayé longitudinalement de bandes jaunes, est constitué d'un mélange de poils durs et de piquants. La tête est conique, terminée par un museau long et pointu, avec de petits yeux et de petites oreilles. Elle a la particularité de se terminer par une crête de piquants érectiles jaunes, autour du cou4,5.
L'espèce se distingue de l'autre espèce du genre par une ligne jaune qui se prolonge sur la tête et jusqu'au bout du nez, un poids plus élevé et des piquants plus jaunes5.
Comme l'autre espèce du genre, la robe rayée de ces tenrecs zébrés a une fonction de mimétisme, soit pour ressembler aux petits de l'espèce Tenrec ecaudatus que l'instinct protecteur rend agressifs vis-à-vis des intrus, soit de camouflage pendant qu'ils fouillent le sol à la recherche de nourriture. Ils sont dotés de piquants détachables qui leur servent de moyen de défense. De 7 à 16 piquants spécialisés forment un organe de communication : quand ces piquants sont frottés les uns contre les autres, ils émettent à hautes fréquences des stridulations aigües, à l'attention des autres individus du groupe et sans doute comme avertissement vis-à-vis des prédateurs5.